Le gouvernement azerbaïdjanais continue de traiter hostilement les voix dissidentes, ciblant les détracteurs du gouvernement et les opposants politiques par le biais d’accusations douteuses ; ceci remet en cause ses propres engagements en faveur des réformes. Au cours des années précédentes, les autorités ont libéré de nombreux activistes qui étaient emprisonnés sur la base de fausses accusations politiques, mais des dizaines d’autres restent emprisonnés à tort. Des lois restrictives continuent d’empêcher les organisations non gouvernementales (ONG) de fonctionner de manière indépendante. Parmi les autres problèmes persistants en matière de droits humains figurent la torture et les mauvais traitements récurrents de détenus, ainsi que les restrictions à la liberté des médias. La violence domestique à l'égard des femmes constitue également un problème grave, le gouvernement n'ayant toujours pas ratifié ni même signé la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (« Convention d'Istanbul »).

L’Union européenne a conclu avec l’Azerbaïdjan un accord visant à accroître les exportations de gaz de ce pays vers l’Europe ; toutefois, l’UE n’a toujours pas fixé des conditions relatives aux droits humains, en tant que base d’une future coopération renforcée avec l’Azerbaïdjan.

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