La situation des droits humains en Éthiopie demeure précaire, les forces de sécurité gouvernementales, les milices et les groupes armés non étatiques étant responsables de graves violations.

Les combats entre l’armée éthiopienne et les milices dans la région d’Amhara ont fait des centaines de morts et de blessés parmi la population civile, détruit des infrastructures civiles telles que des hôpitaux et provoqué des déplacements massifs de population. Le gouvernement fédéral a décrété un état d’urgence général pour la région d’Amhara, mais ses dispositions ont été appliquées dans tout le pays et ont conduit à des arrestations arbitraires de responsables politiques et de journalistes.

De graves violations des droits humains ont continué d’être commises dans les zones touchées par le conflit, comme dans les régions du Tigré et d’Oromia.

Les journalistes, les organisations de la société civile et les personnalités publiques qui s’expriment ouvertement ont été confrontés à un environnement de plus en plus hostile et restrictif.

L’impunité est restée la norme. Les efforts du gouvernement pour rendre des comptes sur les violations passées et actuelles, notamment pendant le conflit dans le nord de l’Éthiopie, ont été insuffisants et ont manqué de transparence et de contrôle indépendant.

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