En 2024, les efforts en faveur de la démocratie en Thaïlande après de nombreuses années de régime militaire ont été sérieusement affaiblis par deux décisions de la Cour constitutionnelle : la validation de la destitution du gouvernement de Srettha Thavisin, et la décision confirmant la dissolution du parti d’opposition Move Forward. L’actuelle Première ministre Paetongtarn Shinawatra s’etait engagée à entreprendre d’importantes réformes lors de la campagne menée par son parti, Pheu Thai, avant les élections de 2023 ; mais ces réformes n’ont pas encore été mises en œuvre. Les autorités continuent de restreindre les droits fondamentaux, en particulier la liberté d’expression et de réunion pacifique, en recourant aux lois sur le crime de lèse-majesté, sur la sédition et sur la cybercriminalité. Les défenseurs des droits humains sont exposés au risque de représailles par des agences gouvernementales et des entreprises privées. Peu de mesures ont été prises pour remédier aux affaires de torture et de disparition forcée. L’impunité pour les abus est un problème persistant, en particulier dans le sud du pays. Les réfugiés et les demandeurs d’asile restent exposés au risque d’arrestation et d’expulsion.

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